Sevrage alcoolique

 

Comment aborder votre sevrage alcoolique ?

1- Je recommande de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant afin de lui expliquer votre démarche et vous assurer un suivi complet. N'hésitez pas à laisser les coordonnées de votre hypnothérapeute.

Dans le cadre d’un suivi médical, il est recommandé de suivre un traitement médicamenteux.

Cette solution est apportée dans le cadre d’un protocole de soins. Aussi, s’il le souhaite, le consultant peut intégrer un groupe de parole et d’entraide, comme les alcooliques anonymes et c’est un bon moyen pour rompre l’isolement.

2- Prenez ensuite rendez-vous avec votre hypnothérapeute. N'hésitez pas à transmettre les coordonnées de votre médecin traitant pour un suivi efficace.

La première séance en hypnothérapie débutera par un entretien et une anamnèse complète et détaillée. Cette entrevue déterminera le protocole et les techniques à utiliser ainsi que les sujets à travailler (abandon, rejet, inceste, famille toxique, traumatismes, deuils...). Votre hypnothérapeute devra donc remonter aux causes de l’alcoolisme.

Les séances sont rapprochées sur les premières semaines et le nombre varie ensuite d’un consultant à l'autre. 

L’hypnose démontre des résultats très convaincants auprès des consultants qui souhaitent arrêter de consommer de l'alcool. Cependant, il est nécessaire que celui-ci souhaite véritablement sortir de sa dépendance et se faire aider.

Toutes ces solutions doivent être mises en place simultanément car elles sont complémentaires et c'est cette combinaison de procédés qui rend la guérison efficace.

Pour réussir, le patient doit évidemment avoir reconnu son problème, être motivé et volontaire.

Pour aller plus loin...

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Syndrome du sevrage alcoolique

Faute de cette nouvelle dose d’alcool que réclame l'organisme, il apparaît chez la personne dépendante un syndrome de sevrage. Ce syndrome se traduit par l’apparition des premiers symptômes tels que l’anxiété, les tremblements, les maux de tête, la bouche sèche et une sensation de déshydratation, l'agitation, la sudation abondante, l'irritabilité, les vertiges, les nausées, la fièvre.

Puis plus tard, pour les cas extrêmes, surviennent des crises d’épilepsie, des crises convulsives et possiblement un "delirium tremens" avec parfois une issue mortelle.

On parle alors du syndrome de sevrage alcoolique qui se manifeste quelques heures après le dernier verre. Une personne dépendante continue de boire malgré tous les problèmes (familiaux, sociaux, légaux ou professionnels) auxquels elle peut se trouver confrontée.

Les risques de l’alcool chez la femme enceinte

Une femme qui boit pendant sa grossesse compromet la santé de son enfant, surtout pendant les premiers mois de la grossesse. On estime que 20 à 30 % des enfants qui souffrent de troubles graves du développement psychomoteur (déficience intellectuelle, comportement instable) sont le fait des séquelles d’une alcoolisation fœtale.

Le syndrome d’alcoolisation fœtale 

D’autres conséquences d’une alcoolisation fœtale peuvent apparaître chez l’enfantFaible poids à la naissance, dysmorphie faciale, retard de croissance intra-utérin, mais aussi malformations cardiaques, squelettiques, rénales, vertébrales…

À quoi s’expose un buveur régulier ?

L’alcool touche le système nerveux provoquant des comas, des crises de démence, des crises d’épilepsie ou encore des encéphalopathies de Gayet-Wernick qui peuvent être mortelles.

L’alcoolisme est une véritable maladie qui a des répercussions sur la santé à long terme. Ses différentes conséquences sur l’organisme et sur le comportement sont très nombreuses : maladies du système nerveux, troubles cognitifs (altération de la mémoire, de la prise de décisions, de l’attention), cirrhose du foie, augmentation du risque de cancer (en particulier : bouche, gorge, oesophage, foie, sein, côlon et rectum), maladies digestives, accidents mortels, insomnies, agressivité, troubles psychiques (dépression, anxiété, nervosité), etc.

L’alcoolisme a également des incidences sur la vie sociale et professionnelle. Il y a un danger avéré lorsque la prise d’alcool est répétée. Au-delà de deux verres par jour, le risque de dépendance est très important.

On parle d’alcoolisme lorsque la consommation d’alcool devient plus régulière et source de besoin. Le paradoxe est alors que l’alcool devient nécessaire pour affronter les événements et, dans le même temps, un véritable handicap dans la vie de tous les jours. Arrêter de boire devient alors une nécessité…

Comment se manifestent ces maladies ?

Plusieurs symptomes peuvent apparaitrent lorsqu'une consommation d'alcool est excessive : vision double, perte de la coordination des mouvements, pertes de la mémoire, cancers et maladies du foie.

L’alcool favorise l’apparition de cancers 

L’alcool favorise l’apparition de certains cancers (pharynx, pancréas, foie après une cirrhose, colon, rectum, œsophage…)

Le foie et les organes digestifs sont particulièrement touchés. La stéatose ou maladie du foie gras peut être provoquée par une consommation d’alcool excessive. 

N'hésitez pas à me contacter, je me tiens bien évidemment à votre disposition pour toutes questions que vous pourriez vous poser afin d'aborder au mieux cette démarche courageuse.