Articles de pascal-olivier
Hypnothérapie & deuil animalier
La perte d'un animal est souvent très douloureuse et la peine ressentie est parfois si intense qu'il est difficile d'y faire face. L'absence brutale, la solitude à gérer, les circonstances parfois dramatiques à accepter ( mort brutale, maladie...), les traumatismes du passé que tout ça réveille et qui refont surface.
Le deuil traumatique en rapport aux circonstances de la mort de l'animal est un élément essentiel dans les étapes de son deuil à ne pas négliger.
Nous restons pour une partie d'entre nous dans le déni afin se protèger, mais certaines émotions non exprimées comme la colère, la tristesse voir la culpabilité suivant les causes et circonstances du décès, restent en nous, nous renferment, nous isolent, nous rongent, car la douleur est insuportable.
Néanmoins, il faut accepter pour avancer.
Un animal partage une partie de notre vie, il faut donc voir cela comme un privilège, une chance, de pouvoir partager des moments de bonheurs, de complicités, d'amours avec un être exceptionnel pendant cette période de vie.
Parceque ces moments sont uniques, ils sont inoubliables, inscrits dans notre coeur et notre mémoires. Ils font parties intègrantes de notre être et de ce que nous sommes aujourd'hui.
Le deuil est un processus propre à chacun. Votre Hypnothérapeute peut vous aider à surmonter votre peine et à faire le deuil de votre animal.
Le deuil est un processus normal, un cheminement incontournable que nous vivons au cours de notre vie et voici les étapes:
- Choc et sidération: nous sommes abasourdis, c'est le choc émotionnel.
- Déni: Nous refusons de voir la réalité en face. Notre animal ne peut pas être mort. Afin de nous protèger, nous sommes dans ce déni de réalité qui nous aide à faire face à la souffrance qui pourrait être bien difficile à vivre dans l'instant. Et puis dans certains cas, ce n'était pas prévu, nous restons donc complètement sidérés face aux circonstances.
- Colère: L'émotion première associée parfois à la culpabilité, de ne pas avoir été là, d'avoir été impuissant face à l'évènement. En colère face à un vétérinaire, face à soi-même, face à la vie. Nous sommes face à l'incompréhension, et nous n'avons pas toujours les bonnes réponses.
Suivant notre vécu et la vision que nous avons de la vie, la colère peut-être immense, nourrie par l'injustice, l'abandon...
- Tristesse: La prise de conscience que l'animal ne sera plus jamais là, la difficulté de vivre sans lui, le manque, la solitude. La tristesse et la souffrance paraissent alors insurmontables. La douleur ressentie et le manque sont omniprésents.
- Acceptation: Elément incontournable du processus, l'acception est le commencement vers autrechose.
- Pardon: Se pardonner, par exemple d'avoir été absent ou imparfait, pardonner à l'autre. Pardonner à la vie.
Nous devons accepter pour avancer et pour cela nous devons prendre conscience que notre vie doit continuer sans lui. C'est un cadeau qui nous a été offert que d'avoir eu la chance de vivre ces instants en sa compagnie.
Accepter ne veut pas dire oublier ou abandonner, mais simplement continuer son chemin, construire un nouveau présent.
- Le renouveau: Nous avons accepté que notre animal devait partir et nous quitter. Nous pensons alors qu'il serait peut-être judicieux de continuer notre vie et pourquoi pas de partager celle-ci avec un nouveau compagnon, qui ne remplacera pas l'animal perdu mais qui nous permettra de passer à une nouvelle étape.
Nous ne pouvons vivre qu'un jour à la fois et c'est dans le moment présent que notre vie s'inscrit. Par conséquent vivre pleinement ce jour, amène les souvenirs, le vécu et l'expérience.
Ce qui est inscrit dans notre passé n'est que le fruit de notre présent et en envisageant ce présent sereinement nous construisons notre avenir de façon pérenne.
- Sérénité: dernière étape du processus. La mort n'est pas une fatalité mais une ouverture sur autrechose.
Je continue à suivre mon chemin de vie en apréciant chaque instant !
Quelles solutions pour faire son deuil rapidement ?
L'hypnothérapie est une thérapie brève qui, en plus de la libération par la parole, va permettre de travailler sur les chocs traumatiques, émotionnels liés à la disparition de votre animal, ainsi que sur le deuil en lui-même. Puisque les circonstances de la vie amènent parfois à ne pas pouvoir faire son deuil, l'hypnose va permettre de réaliser celui-ci, d'accélérer le processus de mettre un terme au cercle vicieux et d'accèder plus rapidement à l'acceptation.
Hypnothérapie et insommnies
L’insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil mais peut être aussi une difficulté à s'endormir ou à dormir suffisamment.
Les principales causes de l’insomnie chez l'adulte sont le stress, l’anxiété et la dépression.
Ces troubles nocturnes donnent l'impression d'avoir un sommeil non récupérateur et influent sur la qualité de la journée qui suit :
- fatigue,
- somnolences,
- nervosité,
- difficultés de concentration et de mémorisation...
L'insomnie peut être ponctuelle et occasionnelle, survenant à la suite d'un évènement perturbant (contrariété, deuil, maladie physique de courte durée, environnement bruyant...) ou quelquefois plus durable.
On parle d'insomnie chronique lorsque les troubles se produisent plus de trois fois par semaine, depuis plus de trois mois.
LE SOMMEIL, COMMENT ÇA MARCHE ?
Nous passons environ un tiers de notre vie à dormir. Le sommeil est indispensable à l'organisme. Bien dormir a des conséquences importantes sur la santé au quotidien.
Le sommeil est indispensable au bon fonctionnement cérébral, il régule la production de plusieurs hormones et les privations chroniques de sommeil pourraient expliquer en partie l’augmentation de l'obésité.
Comme le sommeil de l'enfant, le sommeil de l'adulte est organisé en cycles. Il commence par une phase d’endormissement puis des cycles de sommeil se succèdent. Un cycle de sommeil dure environ 90 minutes. Chaque cycle comporte 3 principales phases : le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. Sa durée est variable d'un individu à l'autre.
Avec l'âge, le sommeil se modifie
Chez les personnes âgées : le sommeil devient plus léger, l'endormissement est précoce (dès le début de soirée) et le sommeil est souvent fragmenté avec des sensations d'être éveillé(e) plusieurs fois par nuit ; le réveil aussi est précoce ; la durée du sommeil nocturne diminue, alors qu'une ou plusieurs siestes en milieu de journée deviennent nécessaires.
Comme le sommeil est morcelé et léger, la personne âgée peut avoir l'impression d'être insomniaque, alors que son sommeil est normal pour son âge.
LES FACTEURS FAVORISANT L'INSOMNIE CHEZ L'ADULTE
Stress, anxiété et dépression
Plus de la moitié des insomnies sont dues au stress, à l'anxiété et à la dépression.
Des événements de vie, positifs ou négatifs, voulus ou subis (mariage, divorce, nouvel emploi, chômage, etc.) peuvent être à l'origine d'une insomnie. Dans ce cas, l'insomnie est, le plus souvent, passagère.
Cependant, après la survenue de situations pénibles, il arrive que le retour au sommeil normal ne se produise pas, même lorsque la cause occasionnelle a disparu ou s'est éloignée. L'insomnie devient chronique et elle est considérée comme une maladie en elle-même.
Insomnie et mode de vie
Les insomnies peuvent être également liées à une mauvaise hygiène de vie :
La consommation importante d'excitants (thé, boissons caféinées...) ou la prise d'un repas trop copieux le soir ;
La pratique d'une activité stimulante le soir (sport, jeux vidéo...) ;
Un rythme de vie irrégulier (travail en horaires décalés, déplacements nombreux, etc.) ;
Une consommation excessive d'alcool : contrairement à une idée reçue, l'alcool n'est pas l'allié du sommeil :
- à faible dose, la prise d'alcool peut entraîner une somnolence diurne, diminuer la vigilance et augmenter les risques d'accidents,
- à plus forte dose, la prise d'alcool provoque un endormissement rapide, mais la deuxième partie de la nuit est entrecoupée de nombreux réveils. Le lendemain, les performances intellectuelles sont diminuées ;
la consommation de tabac :
Les fumeurs réguliers peuvent avoir des difficultés pour s'endormir, dues à l'action stimulante de la nicotine. Cela entraîne une somnolence matinale.
Lors de l'arrêt du tabac, le sommeil peut être perturbé de manière passagère, le temps que le corps s'habitue à fonctionner sans nicotine. L'ex-fumeur retrouve ensuite un sommeil de meilleure qualité.
Les sources environnementales de perturbation du sommeil sont également nombreuses. Il peut s'agir par exemple :
- d'un environnement bruyant : des bruits de la maison et des bruits extérieurs (avions, route bruyante...) ;
- des appareils électriques ou électroniques, même en veille ;
- de la lumière ;
- d'une température trop élevée ou trop basse ; l'idéal est d'obtenir 18 °C/19 °C dans les chambres.
Les insomnies peuvent être présentes dans diverses maladies qu'il est important de diagnostiquer et de traiter.
L'HYPNOSE PEUT VOUS AIDER A LUTTER CONTRE L'INSOMNIE et à retrouver un sommeil de qualité...Parlez-en à votre thérapeute.
Le deuil périnatal
La période périnatale a été définie par l’Organisation mondiale de la Santé comme la période située entre la vingt-huitième semaine de grossesse (environ 6 mois) et le septième jour de vie après la naissance.
Actuellement, le terme « périnatalité » couvre une période plus large et concerne tous les événements survenant pendant la grossesse, l’accouchement et la période néonatale.
Le deuil périnatal concerne environ 7500 bébés par an en France, et donc autant de familles. Même si les langues se délient autour du deuil périnatal, celui-ci reste encore tabou pour de nombreuses personnes.
Comment faire face à la perte d'un nourrisson ?
On les appelle parfois les par’anges : certains parents font face à la mort prématurée de leur enfant au cours du dernier trimestre de la grossesse, au moment de l’accouchement, ou dans les premiers jours de sa vie. Pour les soutenir au mieux, il est essentiel de les écouter et d’accueillir leur peine.
Comment définir le décès périnatal ?
Le deuil périnatal demeure tabou et peu reconnu socialement en France. Pourtant… C’est une situation relativement fréquente (près d’une grossesse sur quatre ne va pas aboutir) qui impacte non seulement les parents mais aussi l'entourage. La mort d’un nourrisson ou d’un fœtus in utero paraît tellement inconcevable que certains choisissent de se protéger en refusant d’en parler, ou en minimisant son impact.
Si aucune étude statistique ne permet d’évaluer le nombre de fœtus qui meurent chaque année in utero, on estime à environ 20 000 le nombre de fausses couches précoces (soit 10 à 15 % des grossesses). Quant aux fausses couches tardives (qui surviennent entre la 14e et la 22e semaine d’aménorrhée), elles concernent entre 0,5 et 1 % des grossesses et touchent particulièrement les femmes de plus de 40 ans.
Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on parle de deuil périnatal lorsque des parents perdent leur bébé entre 22 semaines d’aménorrhée et le 7e jour après sa naissance. Mais dans les faits, le deuil périnatal englobe une multitude de réalités :
Le deuil périnatal peut donc concerner des parents confrontés à des "grossesses non abouties", quels que soient leur terme et la cause du décès (fausse couche, mort fœtale in utero, grossesse extra-utérine, interruption médicale de grossesse IVG, réduction embryonnaire, etc).
Fausse couche, mort foetale, mort néonatale, IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), interruption médicale (ou thérapeutique) de grossesse (malformations par exemple),
les étapes du deuil sont multiples et progressives, votre hypnothérapeute peut vous aider à surmonter ces épreuves terriblement difficiles.
Quelles sont les causes ?
Les causes sont multiples. Outre l'âge de la mère qui peut être déterminant dans la conception d'un enfant, elles peuvent être aggravées par la prise de médicaments, le tabagisme ou l'alcoolisme. Si vous êtes concernée par l'une de ces problèmatiques, n'hésitez pas à vous tourner vers un spécialiste pour vous aider ou à me contacter.
Une souffrance qui reste encore taboue
Lorsque certaines personnes sont confrontées au deuil et à la souffrance, elles ont parfois du mal à extérioriser, car perdre un enfant, c’est quelque chose d’impensable, ça va à l'encontre de l’ordre naturel des choses. C’est d’autant plus vrai que dans le cadre du deuil périnatal : la mort arrive avant la vie et les parents doivent faire le deuil d’un bonheur à venir espèré, attendu et parfois préparé.
Le deuil périnatal est aussi un sujet qui fait peur aux proches. Tantôt muets, tantôt maladroits, ils peuvent avoir du mal à mesurer son impact ou à être présents pour les parents et préfèrent agir comme si de rien n’était en les incitant à aller de l’avant. "Vous en aurez d’autres", "c’est moins grave que de perdre un enfant qui a déjà vécu", "vous êtes encore jeunes", "c’est arrivé à ma cousine, c’est courant”... Ces propos mal ajustés peuvent être d’une grande violence pour les parents, qui préfèrent alors s’isoler et se murent dans le silence de peur d’être incompris.
Chaque parcours de deuil périnatal est unique
Lorsqu’un bébé décède pendant la grossesse, à la naissance ou dans les jours qui suivent, commence un long et douloureux travail de deuil. Ce qu’il faut absolument rappeler, c’est que chaque parcours est unique :
Il n’y a pas de ‘bonne’ ou de ‘mauvaise’ manière de faire son deuil. Certaines personnes ressentent le besoin de se faire accompagner immédiatement après la perte de leur enfant. D’autres attendront des mois, voire des années.
Au sein du couple, on peut aussi observer un décalage dans la manière de vivre cet événement : "Les deux parents sont tellement en souffrance, qu’ils peuvent avoir tendance à se replier sur eux-mêmes. Chacun essaie d’avancer comme il peut, certains seront plus dans l’action, dans l’évitement sur ce sujet et d’autres auront besoin de se confier, de prendre du temps pour eux.
Dans notre vie professionnelle ou personnelle, nous pouvons tous être amenés à rencontrer une personne qui a vécu un deuil périnatal. Il faut prendre conscience qu’après le congé maternité ou paternité, le retour à la vie courante et au travail peut s’avérer difficile, tant certains parents ressentent un décalage entre les impératifs du quotidien et le drame qu’ils ont vécu.
Ce n’est pas parce que le décès a eu lieu pendant la grossesse, ou juste après, qu’il est plus ou moins douloureux. L’important pour les parents est de se sentir accueillis et écoutés. Le rôle des proches (et des moins proches) est alors d’offrir un espace d’attention, de soutien et de réconfort.
N’hésitez pas à en parler au moment où le drame survient et à en reparler plus tard, au moment des dates d’anniversaire par exemple. Il n'est pas rare de constater que lorsque l'on a perdu un enfant, la fête des mères, la fête des pères, etc peuvent se révelées difficiles à vivre...
Votre hypnothérapeute peut vous aider à surmonter vos difficultés et à faire le deuil de votre enfant mais ne se substitue pas à un suivi par un professionnel de santé et un suivi psychologique. N'hésitez pas à me contacter pour toute question.
Hypnothérapie et arrêt du tabac
J'envisage l'arrêt du tabac, pourquoi choisir l'hypnose ?
L'hypnose est un moyen efficace et sans danger de stopper la cigarette et de se libérer du lourd fardeau qu'est le tabac. Grâce à cette technique vous n'avez aucun besoin de prendre de produits ou compléments nicotiniques et tout se fait naturellement.
Comment choisir mon hypnothérapeute ?
Choisissez un professionnel certifié. Favorisez l'échange téléphonique afin de vous rassurer sur les compétences de ce dernier, mais aussi et surtout afin de vous assurer que l'échange est de qualité.
Comment expliquer ce comportement ?
Le comportement du tabac est souvent mis en place à l'adolescence. Il répond à un besoin de faire comme tout le monde, d’intégrer un groupe. A l’âge adulte, les personnes l’évoquent plus comme une compensation suite à une émotion forte ou un mal être (séparation, stress, échec, ennui, manque de confiance, etc) et une habitude.
La cigarette accompagne tous les moments de notre vie et les liens les plus forts ressentis au besoin de fumer sont ceux reliés à la tristesse.
Dois-je être motivé pour arrêter de fumer avec l'hypnose ?
Oui, l'hypnose ne vous donnera pas la motivation, même si il est possible de travailler vers cet objectif indépendamment et de vous orienter vers cette solution. Aucune technique à ce jour ne vous permettra de stopper le tabac si vous n'êtes pas motivé, y compris les substituts nicotiniques.
Vais-je prendre du poids ?
La prise de poids n'est pas automatique contrairement aux idées reçues. Tout dépendra de votre alimentation. Il est d'ailleurs conseillé de manger des fruits contenant des sucres lents et boire beaucoup d'eau afin d'éliminer plus facilement les toxines.
Je regarde le budget pour arrêter de fumer
Alors avant de prendre rendez-vous, réfléchissez sur les complications de santé et les risques de cancer décuplés que provoque la cigarette. Ensuite faites un calcul simple. Le paquet est à 10 ou 12 euros en moyenne, donc si vous fumez un paquet par jour sur 7 jours, sans compter les excès de temps à autre, tout ceci sur 4 à 5 semaines, vous penserez certainement autrement, surtout si vous ramenez ce budget cigarette à l'année. Donc lorsque vous dépenser plus de 12 fois le forfait d'arrêt du tabac en hypnose pour abîmer votre santé, êtes vous bien en accord avec vous-même?
J'ai fait une rechute, faut-il consulter ?
Oui, en hypnothérapie nous disposons de protocoles concernant la rechute. Arrêter la cigarette demande parfois de passer par des étapes avant l'arrêt définitif souhaité. Votre objectif de départ doit rester une priorité. La reprise n'est pas une fatalité mais doit vous servir à éviter certains pièges et parfois modifier vos habitudes le temps du sevrage.
Quels sont les effets après l'arrêt du tabac sur ma santé ?
La récupération du souffle est l'un des bienfaits lors de l'arrêt du tabac. Après quelques semaines la toux et la fatigue diminuent, vous récupérez de plus en plus de souffle et votre résistance à l'effort s'améliore.
A savoir : 90% des cancers du poumon sont causés par le tabagisme, la cigarette est cause de maladies respiratoires comme la bronchite chronique ou l'emphysème et la fumée de tabac contient de nombreuses substances qui attaquent l'appareil respiratoire (Acétone, phénols, acide cyanhydrique)
Par conséquent en disant adieu à vos cigarettes, vous refusez d'inhaler des composants tels que l'arsenic, des solvants, des produits antimites(naphtalène) du carburant(méthanol)...la liste est longue puisque la fumée de cigarette contient près de 7000 composés chimique dont 70 identifiées comme cancérigènes.
Comment se passe le rendez-vous avec l'hypnothérapeute ?
La première séance dure en moyenne 2h00, elle est importante car elle permet d'échanger sur les relations que vous entretenez avec la cigarette, mais aussi, connaître les chocs traumatiques, les deuils, les différentes étapes de votre vie qui peuvent avoir créées un lien avec le tabac et pesées lourdement sur votre consommation. La deuxième séance vient consolider les effets de la première et dure 1H00 à 1H30 suivant votre situation et ce qu'il reste à travailler.
Soyez fier d'avoir pris la bonne décision et de votre choix ! Vous êtes non fumeur(se) et la période de sevrage commence pour une durée de 21 jours. 21 jours pendant lesquels votre motivation sera le moteur, car même si le travail en hypnose va vous aider grandement, les pensées parfois intrusives peuvent entrainer une certaine frustration à laquelle il faut résister. Même bien au delà des 21 jours, pendant toute votre vie sans tabac, certaines périodes peuvent être propices à la reprise, donc certains pièges sont à identifier afin de ne pas rechuter.
Ce pourquoi une séance suplémentaire peut être judicieuse afin justement de travailler cette frustration et les situations identifiées. Souvenez vous que deux séances suffisent dans une majotrité de cas, mais parfois une séance suplémentaire rend bien des services.
Dans tous les cas, il ne faut jamais abandonner et croire en son potentiel. Et même si vous rechutez, pensez toujours qu'une rechute n'est pas un échec mais une possiblité d'identifier ses faiblesses et d'y remèdier.
Hypnothérapie et phobies
La phobie désigne la peur exagérée et l'évitement de certaines situations, de certains objets ou de certains phénomènes. Elle s'inscrit dans la catégorie des troubles anxieux. Contrairement à l'anxiété généralisée, la phobie se déclenche en présence d' un objet spécifique.
Catégories de phobies
On distingue trois grandes catégories de phobies :
L'agoraphobie, avec ou sans trouble panique, qui désigne la peur des situations qu'on ne contrôle pas.
La phobie sociale qui se caractérise par la peur du regard des autres ou la peur du contact physique.
Les phobies spécifiques qui portent sur des objets ou des situations spécifiques : La phobie des araignées...
Les phobies spécifiques :
Phobies animales (zoophobies) : peur des araignées, peur des serpents (ophiophobie), peur des félins, peur des rats, peur des oiseaux, peur des reptiles (herpétophobie), peur des rongeurs (musophobie)...
Phobies liées à l'environnement naturel : peur de la forêt, peur de l'eau, peur de l'orage, peur du vide (acrophobie)...
Phobies situationnelles : peur de l'avion, peur de conduire, peur du sang (hémophobie), peur des opérations, peur des aiguilles, peur d'être séparé de son téléphone portable (nomophobie)...
Phobies liées à l'imaginaire : peur des fantômes, peur des esprits, peur des loup-garous...
Phobies liées à l'apparence ou au physique : peur des pieds, peur des organes sexuels...
Phobies liés à des sentiments : peur d'être seul, peur d'avoir peur...
La phobie sociale
La phobie sociale repose sur plusieurs types de facteurs. Elle peut être la conséquence d'une expérience sociale humiliante, ou d'un événement traumatisant : moqueries, agression, mise à l'écart. La phobie sociale peut également trouver son origine dans l'enfance, avec des parents isolés socialement ou surprotecteurs. Cette forme d'anxiété affecte le plus souvent les adolescents, et davantage les femmes que les hommes.
Parmi les situations qui déclenchent l'apparition des symptômes :
- la nouveauté,
- la prise de parole en public,
- l'exposition au regard des autres.
Les symptômes caractéristiques de la phobie sociale sont des crises d'angoisse, un sentiment de honte, le repli sur soi, la peur d'être jugé, des pensées négatives et une mauvaise estime de soi. La phobie sociale se traduit également par des comportements d'évitement et de dissimulation : refus d'invitations voire de promotion professionnelle pour éviter la prise de parole, éviter de regarder les autres personnes dans les yeux, éviter de donner son avis. La phobie sociale peut aussi s'exprimer physiquement : tremblements, vertiges, augmentation du rythme cardiaque, transpiration, rougissement.
La phobie sociale correspond à la peur intense du jugement de l’autre dans toutes les situations qui demandent une mise en avant de soi-même : prise de parole en public, entretien d’embauche, discours, etc.
Un lien a été établi avec l’éducation reçue : si l’attitude parentale est peu bienveillante dans l’enfance, le risque de basculer dans la phobie sociale devient alors plus fort.
Les agoraphobes souffrent d'anxiété dans la foule et, de manière plus générale, partout où ils risquent de se sentir coincés et de ne pas obtenir rapidement de l’aide s’ils se sentaient mal. Ce n’est pas tant le lieu qui est craint mais sa configuration.
Les peurs les plus souvent évoquées dans le cadre de cette phobie : perte de connaissance, peur de tomber, d'avoir une crise cardiaque ou de devenir fou.
Les lieux les plus redoutés : cinémas, restaurants, centres commerciaux, églises, supermarchés, ponts, transports en commun, autoroutes.
La claustrophobie
La claustrophobie en est une forme particulière et limitée de l’agoraphobie, elle est également relative au lieu dans lequel l’individu se trouve.
Elle concerne davantage les espaces clos ou confinés comme les ascenseurs.
Les symptômes ressentis sont les suivants : peur de manquer d’air, de ne jamais réussir à sortir et peur de voir les murs se rétrécir.
La claustrophobie, c’est la peur de l’enfermement.
L'aérophobie
Le nom de cette phobie est moins connue que sa peur elle-même : celle des avions.
Prendre l’avion pour un aérophobe est quelque chose d’inenvisageable, celui-ci étant persuadé qu’il va mourir pendant le vol, au décollage ou à l’atterrissage et ce, quel que soit l’engin ou le trajet (30 min ou 8 heures).
Pour celui qui arrive à le prendre, la peur apparaît bien avant le départ, dès que le voyage est programmé et s’accroît au fur et à mesure que la date du voyage s’approche pour devenir intense dans les quelques heures précédant le vol pour atteindre son paroxysme avec un état d’hypervigilance durant tout le vol.
L’arachnophobie
L’arachnophobie est la peur des araignées. Nous serions approximativement 26 millions à redouter ces petites bêtes à 8 pattes, qu’elles soient minuscules ou énormes, poilues ou non, inoffensives ou vénéneuses.
Cette peur peut être handicapante au quotidien car les araignées font partie de notre environnement. La vue des araignées génère de l’anxiété, ce qui perturbe la respiration et dérègle le circuit de la pensée rationnelle. Conséquences : tachycardie, vertiges, maux de ventre, crises de panique, voire vomissements ou évanouissements. Autant de symptômes sur lesquels la personne n’a aucune maîtrise...
La zoophobie
La zoophobie est la peur de l’animal en général. Elle peut concerner un animal en particulier comme les serpents, les abeilles ou encore les chiens ou les chats.
Cette peur irrationnelle concerne tout ce qui n'est pas humain et se manifeste de la manière suivante : angoisse en présence d’un ou de plusieurs animaux, pensées dites intrusives en lien avec des animaux, crise de panique à la vue d’animaux, etc.
Ces individus sont dans l’impossibilité physique et psychologique de se rendre dans un zoo.
La brontophobie
La brontophobie est la peur de l’orage, du tonnerre et des éclairs. Une personne brontophobe ne pourra pas par exemple dormir sous une tente en camping si le temps est incertain.
Le terme est peu connu mais la phobie est fréquente.
L'émétophobie
L'émétophobie est une peur irrationnelle de vomir : peur de vomir en public, peur de voir un autre individu vomir, peur de regarder des gestes de vomissement ou d'avoir des nausées.
L’individu concerné va alors développer des conduites d’évitement : il ne va pas consommer d’alcool, ne va jamais faire de repas riches pouvant même aller jusqu’à développer des troubles anorexiques, il ne pas manger quelque chose d’entamé même si c’est encore bon, etc.
L’émétophobie serait l'une des phobies les plus répandues dans le monde.
L’hypocondrie
Se caractérise par une peur et une anxiété permanente et excessive concernant la santé et le bon fonctionnement de l’organisme d’un individu, l'hypocondrie se traduit au quotidien par une écoute obsessionnelle de son corps et une interprétation erronée des signaux organiques envoyés. L’hypocondriaque étant ainsi persuadé d’avoir un mal incurable….
Ne pas confondre avec d'autres troubles
Pour qu'une phobie soit caractérisée, le sujet ne doit pas souffrir d'un autre trouble qui pourrait mieux expliquer son état comme un trouble obsessionnel-compulsif, une anxiété généralisée, une schizophrénie (dans le cas des phobies imaginaires), une personnalité paranoïaque ou un stress post-traumatique.
Symptômes
Les phobies peuvent provoquer :
- Des conduites irrationnelles,
- Des manifestations somatiques importantes (essoufflement, palpitations, suées, tremblements, nausées, vertiges, jambes en coton...)
- Des attaques de panique où le sujet est paralysé, tétanisé
La phobie se reconnaît à la présence de plusieurs des symptômes, comme une peur irraisonnée, intense et excessive de certains phénomènes, ou de la simple représentation mentale de ces phénomènes, une réaction anxieuse immédiate lorsque le sujet est confronté au phénomène redouté, une conscience du caractère excessif et non justifié de la crainte ou un évitement systématique des situations redoutées pouvant entraîner des problèmes dans les relations sociales, personnelles ou professionnelles.
L'hypnothérapie pour le traitement d'une phobie
L’hypnose permet d’identifier et faire disparaitre l’objet du stress du consultant. Le praticien peut être amené à revenir aux origines de la peur. Le but de l’exercice étant d’apporter une réponse adaptée à la situation qui s’inscrira dans l’inconscient.
La durée du travail en hypnose pour venir à bout d’une phobie variera d’un patient à l’autre, mais quelques séances suffiront pour venir à bout de ce trouble.
La thérapie cognitive et comportementale pour le traitement d'une phobie
En TCC, on cherche à comprendre comment la personne entretient cette phobie, Quelles sont les pensées qui y sont rattachée ? Quelles stratégies d’évitement ont été élaborées ? Avec quels impacts sur la vie quotidienne ?
Le thérapeute établit avec le patient un programme d’ « exercices » thérapeutiques individualisés. Le principe : l’exposer, de manière progressive, à l’objet de sa peur. Le thérapeute augmente graduellement la difficulté des exercices mais le patient se sent de plus en plus à l’aise parce qu’il apprend à gérer les émotions et les pensées liées à sa phobie.
Associées à l'hypnose les TCC sont complémentaires et permettent un changement rapide.
Hypnothérapie et troubles anxieux généralisés (TAG)
Définition : qu'est-ce qu'un Trouble Anxieux Généralisé ?
Le Trouble Anxieux Généralisé (TAG) fait partie de la catégorie des troubles anxieux. Selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), il se caractérise par la présence d'une anxiété et de soucis excessifs. Au moins trois symptômes parmi les suivants doivent être présents la plupart du temps depuis 6 mois :
- Agitation/sensation d'être survolté ou à bout,
- Fatigue,
- Difficultés de concentration ou trous de mémoire,
- Irritabilité,
- Tension musculaire,
- Perturbation du sommeil (difficultés à l'endormissement, réveils nocturnes fréquents, sommeil agité, sensation subjective de sommeil inefficace).
Quels sont les symptômes physiques ?
Le trouble anxieux généralisé peut entrainer des symptômes physiques et psychiques :
- Perturbations de l'appétit et du sommeil,
- Maux de tête,
- Douleurs musculaires,
- Troubles digestifs (douleurs, gêne abdominale, transit altéré, syndrome de l'intestin irritable)
- Fatigue
- Hypervigilance et sursauts
- Palpitations
- Tremblements
- Nausées
- Transpiration excessive
- Mains moites
- Vertiges
- Sensations d'étouffement
Les consultants souffrant de TAG peuvent présenter des troubles de la personnalité anxieux comme la personnalité évitante ou la personnalité dépendante. Les causes peuvent être professionnelles, familiales, sociales mais Il peut aussi s'agir de traumatismes psychiques ou d'évènements de vie négatifs.
Traitement : comment soigner un trouble anxieux généralisé ?
Hypnothérapie
Dans un premier temps, prenez conscience du travail indispensables à réaliser lorsque l'on souffre d'un trouble anxieux:
- Arrêt des excitants (café, tabac, alcool, et toute autre substance psychoactive)
- Pratique d'une activité physique régulière
- Régime alimentaire équilibré
- Avoir une bonne hygiène de sommeil
L'hypnothérapie va permettre de travailler sur les causes de ces troubles anxieux et sur les symptômes comme le tabac, le sommeil, le régime alimentaire, les pensées négatives et limitantes...
Hypnothérapie et dépression
Définition : qu'est ce que la dépression ?
La dépression est un trouble de l'humeur qui se caractérise par une profonde tristesse, un désespoir, un manque de désir de vivre, un repli sur soi, une perte d'intérêts et de motivation pour les activités de tous les jours, un changement de comportement et un ralentissement psychique et moteur qui peuvent conduire dans les cas les plus extrêmes au suicide.
Dépression ou déprime : les différences ?
Tout le monde a connu un jour un épisode de déprimes, lié à l'hiver, au mauvais temps, à un moment de découragement. La dépression va bien au delà du trouble dépressif. La tristesse et l'abattement consécutifs à un deuil par exemple peut entraîner un état de dépression, la souffrance de la perte étant tellement intense. A l'inverse des sentiments passagers de mélancolie et des pertes d'enthousiasme ne forment pas nécessairement une dépression, mais plutôt une simple phase de déprime appelée à disparaître spontanément.
Etat dépressif
L'état dépressif est un trouble psychologique qui pourrait se traduire par une baisse de l'humeur, un désintérêt pour des activités habituellement sources de plaisir et peut également avoir un impact sur le sommeil et l'alimentation.
Dépression chronique
Quand la dépression se poursuit pendant au moins deux ans, on parle de dépression chronique. Elle peut être soignée par une hypnothérapie.
Dépression réactionnelle
La dépression réactionnelle est une forme de dépression causée par un événement marquant ou une pression psychique excessive. Ce peut être consécutif à un deuil, un accident, un problème professionnel… Les personnes en dépression réactionnelle sont sujettes aux pleurs intempestifs, à des troubles du sommeil et présentent les symptômes d'une dépression classique : tristesse, pertes d'intérêt et de motivation, repli sur soi, ralentissement psychique et moteur, modifications de comportement.
Dépression post-partum
Si de nombreuses mamans peuvent connaître un baby blues après l'accouchement, il ne faut pas le confondre avec la dépression post-partum. Dans le cas d'un baby blues, les jeunes maman sont tristes, ont des crises de larmes brusques, elles sont irritables, insomniaques, anxieuses, ces symptômes apparaissent entre un et trois jours après la naissance mais disparaissent généralement spontanément au bout de deux semaines.
Dans le cas d'une dépression post-partum, les symptômes sont une tristesse profonde et durable, un désintérêt quasi total pour les activités du quotidien, des insomnies, de l'irritabilité et de l'anxiété, une fatigue permanente ainsi que des troubles de l'interaction entre la mère et l'enfant.
Dépression saisonnière
Cet épisode dépressif survient généralement à l'automne ou au début de l'hiver et s'installe jusqu'au printemps. Elle est provoquée par une baisse de la lumière naturelle. Les symptômes sont ceux d'un épisode dépressif : tristesse permanente, perte d'intérêt pour les activités de tous les jours, la boulimie sucrée, l'hypersomnie, la somnolence et une fatigue intense dès le réveil. A ces principaux changements, peut également s'associer une baisse de libido, une prise de poids, une irritabilité et une dévalorisation de soi.
Quels sont les signes d'une dépression ?
- Une humeur triste exprimée presque tous les jours, souvent plus prononcée le matin que le soir, aboutissant parfois à des crises de larmes sans motivation ; une perte d'intérêts pour les activités habituelles,
- Une diminution générale de la libido,
- Une dévalorisation de soi,
- Une culpabilisation vis-à-vis de l'entourage,
- Le doute systématique et exagéré sur la valeur de ses actes ou de ses idées,
- Des pensées récurrentes de mort et idée suicidaire,
- Un ralentissement psychomoteur avec des difficultés de concentration, des baisses de vigilance, des trous de mémoire, des difficultés à suivre ou à participer à une conversation.
- Le trouble du sommeil se manifestant par une insomnie (difficulté d'endormissement, réveil nocturne) ou une hypersomnie (envie fréquente de dormir, volonté consciente ou inconsciente de trouver refuge dans le sommeil) ; la sensation de fatigue dès le matin.
Dépression chez les hommes :
La dépression peut s’accompagner de symptômes physiques, notamment des maux de tête ou de dos, des problèmes de sommeil ou des problèmes digestifs. Les hommes peuvent aussi souffrir de problèmes sexuels, comme des troubles de l'érection ou une baisse significative de libido.La dépression diminue bien sûr la qualité de vie, mais elle peut aussi mettre en péril les relations familiales et amoureuses, mener à une perte d’emploi ou à l’isolement social. La dépression est aussi l’un des facteurs de risque les plus importants de suicide chez l’homme.
Dépression chez les femmes :
Les femmes souffrent deux fois plus de dépression que les hommes. Et pour cause, les périodes de modifications hormonales comme la puberté, le cycle menstruel, la grossesse (baby blues), et surtout la ménopause, agissent sur l'humeur. Dans ce dernier exemple, la ménopause, correspond en effet à une étape existentielle majeure, pendant laquelle la femme doit accepter l'idée qu'elle n'aura plus d'enfant. Cela peut causer de profonds bouleversements psychologiques.
Dépression chez l'enfant
La dépression de l'enfant est généralement plus "bruyante" qu'à l'âge adulte et s'associe à des troubles du comportement. Difficultés scolaires, phases d'agitation et de replis, irritabilité, crises de colère, isolement.
Dépression chez l'adolescent
L'adolescence est une période de transition, marquée par le sentiment d'échec, de regret et de désillusion. L'adolescent doit en effet renoncer à ses rêves d'enfant et se confronter à la réalité de l'âge adulte. C'est pourquoi des états dépressifs de sévérité variable y sont fréquents. Mais le trouble dépressif de l'adolescent peut passer totalement inaperçu notamment lorsqu'il revêt d'autres formes que celles rencontrées chez l'adulte (dévalorisation, pessimisme...). Il se manifeste alors autrement : conflit avec l'autorité (scolaire, parentale), conduites à risque (abus de drogues, alcool, fugues), affections psychosomatiques, troubles de la sexualité, etc. Tous ces états peuvent ainsi masquer une dépression sous-jacente mais réelle.
Dépression de la personne âgée
Les modifications du comportement tels que l'irritabilité, l'anxiété, les plaintes sont généralement liés à l'âge, et se replier sur soi-même, se sentir triste et se plaindre peut en effet paraître normal à cet âge. Pourtant ces symptômes ne sont pas à prendre à la légère car la dépression peut exister et avoir un impact important sur la vie et le quotidien de ces personnes.
La perte du conjoint, la solitude, la perte des repères, l'ennui, la maladie, la sensation d'être inutile, d'être oublié, sont autant de causes évidentes qui peuvent engendrer une dépression chez une personne agée.
Comment sortir de la dépression avec l'hypnothérapie ?
L'hypnothérapie intervient sur le psychisme grâce à la parole et l'hypnose thérapeutique. L'état de conscience modifié permet d'accèder aux ressources inconscientes, de favoriser les changements de pensées négatives et limitantes vers des pensées plus positives, de revenir à la sources du problème, de travailler les deuils, traumatismes et chocs émotionnels profondément ancrés et parfois même oubliés. Les situations négatives de notre vie, si elles ne sont pas traitées rapidement, sont archivées, formant ainsi des couches successives et des ressentis plus ou moins intenses, cultivant ainsi un mal-être, des comportepments inapropiés, une souffrance lourde à porter au quotidien.
Travailler sur soi permet généralement de prendre conscience des causes de la dépression et d'avancer vers le mieux-être. L'hypnothérapie apporte une écoute bienveillante, favorise l'échange permettant de mettre des mots sur les maux, comme la douleur psychique, la douleur émotionnelle et permet de lutter contre les pensées négatives, limitantes et auto-dévalorisantes. L'hypnothérapie va favoriser un travail efficace sur les causes profondes d'un mal-être et nous aider à les accepter.
Les séances doivent être régulières, de l'ordre d'une séance tous les 20 jours, pendant plusieurs mois et selon l'importance des symptômes l'écart entre les séances peut être raccourci. A l'inverse d'une analyse classique longue et fastidieuse ne débouchant pas forcément sur les solutions souhaitées, l'hypnothérapie va nous permettre une analyse simple, efficace, favoriser la prise de conscience et nous aider dans l'accepation et la gestion émotionnelle.
Ainsi elle va faciliter le retour à une vie plus sereine, plus positive en cultivant des schémas de pensées positives.
Prévenir la dépression
De nombreuses solutions existent pour se sentir mieux.
Adopter un mode de vie sain : pratiquer un sport, une activité de relaxation (méditation, yoga…), respecter ses cycles de sommeil et manger de façon équilibrée peuvent être un premier rempart contre la dépression.
Avoir une vie sociale de qualité.
Consulter dès les premiers signes de tristesse. Prenez rendez vous avec un hypnothérapeute afin de désamorcer rapidement les effets néfastes de cet état.
Aider un proche qui souffre de dépression
Souvenez vous qu'aider un proche à se sortir d'une dépression peut aussi être très difficile pour soi-même, voir destructeur, car les sentiments et l'affectif sont omniprésents. La difficulté de l'autre peut faire renaître chez soi une blessure jusqu'ici insoupçonnée ou refoulée. Vous êtes un soutien efficace et important au quotidien mais vous n'êtes pas thérapeute.
Alors si vous remarquez qu'un proche a changé, il est indispensable de lui faire admettre son état et de le motiver à consulter un spécialiste. Dans un premier temps son médecin généraliste, qui est généralement bien formé sur le problème de la dépression. Il est important de ne pas laisser la situation s'aggraver.
Au quotidien, voici quelques conseils :
Pas de culpabilité. Bien souvent les proches ne comprennent pas les raisons du mal-être, d'autant plus lorsqu'il n'y a pas de problème majeur. Sachez que la dépression a des causes multiples et complexes et que vous n'en êtes pas la cause.
Pas de reproches. Inutile de l'accabler davantage en lui faisant mille reproches et en essayant de le motiver trop brutalement avec des phrases comme "arrête de traîner au lit", "ne te laisse pas aller", "d'autres sont plus malheureux que toi"...
Soutien et écoute. Il est essentiel que vous restiez patient, même si il ou elle ressasse les mêmes idées et ne semble pas vous écouter. Il est important de vous montrer rassurant, en expliquant par exemple que la dépression se soigne et qu'il existe des solutions.
Affection et petits gestes. Même si votre proche ne semble pas réagir, il ou elle y sera forcément sensible. De votre côté, vos efforts peuvent parfois vous paraître inutiles. Il n'en est rien, au contraire. Ne vous découragez pas, votre soutien est une aide précieuse et indispensable. Il est important que vous ne vous laissiez pas envahir.
Hypnothérapie et dépendance affective
Qu'est ce que la dépendance affective ?
La dépendance affective se définit comme un besoin profond d'affection des autres et la négligeance de sa propre personne. Elle provoque une grande souffrance, l'incapacité de vivre par et pour soi-même. Les personnes qui en souffre ont peu de confiance en eux, et souffrent de ce manque dans tous les domaines de leur vie, notamment dans le domaine amoureux. Elles ont une forte tendance à s'effacer devant leur partenaire et cherchent constamment l'approbation de leur compagnon. Elles souffrent d'une peur maladive d'être abandonnées.
Dépendance affective en amitié ou en amour :
Que ce soit en amitié ou en amour, la dépendance affective est un frein à des relations saines et donne généralement lieu à une jalousie maladive, car le dépendant est très possessif vis-à-vis des personnes auxquelles il tient. On retrouve donc souvent chez lui la notion d'exclusivité. Le dépendant se sentira constamment en compétition et potentiellement en danger. Il est impossible d'aboutir à une relation saine et stable dans ces conditions : le dépendant est un éternel insatisfait et psychologiquement éreinté.
Symptômes :
- Peur de l'abandon,
- Jalousie excessive,
- Insatisfaction chronique,
- Incapacité à prendre des décisions seul,
- Manque d'estime de soi,
- Anxiété et dépression (surtout lors de rupture),
- comportements compulsifs,
- Colères.
La dépendance affective favorise les conduites addictives (alcool, drogues, jeu) pour fuir la souffrance. Dans le couple, elle est souvent à l'origine de conflits qui peuvent conduire à la rupture alors même qu'elle est redoutée par la personne.
Causes :
Les états pathologiques de dépendance affective touchent principalement les individus vulnérables et survient généralement chez les personnes hypersensibles, qui manquent de confiance en elles, ayant eu parfois des difficultés dans une précédente relation de couple ou dans leur milieu familiale et dans certains cas ont subi un manque d'affection pendant l'enfance ou ont vécu un choc émotionnel.
Solutions : que faire pour en sortir ?
La première étape est de prendre conscience de cet état, car si on ne peut pas complètement changer sa personnalité, on peut en revanche y apporter des modifications grâce à un travail de développement personnel en hypnothérapie ou TCC. Le dépendant doit intégrer qu'il doit d'abord apprendre à s'aimer et avoir confiance en lui afin d'aimer l'autre et de lui faire confiance. La peur de la solitude doit être travaillée, ainsi que les liens du passé. Avec les TCC par quelques exercices simples d'exposition à des moments solitude ou d'éloignement de l'autre et en modifiant son système de pensées.
Avec l'hypnose en acceptant ses émotions et frustrations, en travaillant sur les liens d'attachements, la blessure d'abandon ainsi que sur les conséquences directs de cette dépendance, comme la colère, la jalousie, les addictions...
Qui consulter ?
Lorsque vous rencontrez des signes de souffrance, d'anxiété et de dépression, il est judicieux dans un premier temps d'établir un avis médical (médecin traitant). Ensuite, pensez à entamer une thérapie (TTC) ou une hypnothérapie ou les deux.
Ces thérapies brèves s'avèrent particulièrement efficaces surtout lorsqu'elles sont combinées.
Les TTC "Thérapie cognitive et comportementale"
Indiquées pour traiter les troubles tels que l'anxiété et les comportements addictifs, les TCC sont recommandées aux personnes souffrant de dépendance affective. Les objectifs de cette thérapie sont de modifier les schémas de pensées, les croyances limitantes ou négatives, et de sortir du cercle vicieux.
L'hypnothérapie est recommandée dans le traitement des troubles anxieux, de l'anxiété généralisée "TAG", ou des comportements addictifs, elle est tout aussi idéale pour travailler la dépendance affective, la blessure d'abandon et tous les symptômes qui y sont associés.
Hypnothérapie et blessure d'abandon
La blessure d'abandon, définition :
Pour chacun d'entre nous, l'abandon se définit lorsqu'un parent décide de se séparer volontairement et physiquement de son enfant. Or, l'abandon est un ressenti qui apparaît suite à l'absence - physique ou affective - d'un parent ou d'un proche, ne répondant pas au besoin du moment. Bien sûr, l'abandon ne constitue pas forcément une blessure pour tout le monde car certains l'acceptent très facilement, mais pour d'autres, elle représente une vraie souffrance. Et si, à l'âge adulte, cette blessure n'est pas cicatrisée, elle peut se raviver et avoir d'importantes conséquences sur sa vie privée et/ou professionnelle.
Les causes d'une blessure d'abandon :
La blessure d'abandon s'installe dans l'enfance et se réactive à l'âge adulte. Plus concrètement, la blessure d'abandon est liée au manque d'une figure attachante et sécurisante. Elle peut être présente chez des enfants qui ont été livrés à eux-mêmes, qui ont dû grandir seuls, sans la présence physique ou émotionnelle d'un parent, ou tout simplement ceux qui n'ont pas trouvé l'écoute et l'accompagnement dont ils avaient besoin à un moment donné... Ce n'est donc pas la quantité d'amour, qui est en cause, mais la qualité de l'attachement et de la sécurité. Une mère ou un père peut très bien donner beaucoup d'amour à son enfant et pour autant, ne pas parvenir à le sécuriser.
Les symptômes d'une blessure d'abandon :
- Une dépendance affective,
- Un manque d'autonomie,
- Un manque d'estime de soi. La personne peut alors penser : "je ne suis pas quelqu'un de bien", "on ne peut pas m'aimer pour ce que je suis" ou "je ne suis pas digne d'amour",
- Une survalorisation des autres,
- Une peur de la solitude,
- Un sentiment de culpabilité,
- Une attirance inconsciente vers des personnes toxiques entraînant à des relations toxiques,
- Une impression de rejet, d'être négligé, mis à l'écart en permanence, ou d'être la dernière "roue du carrosse".
Les effets sur le couple :
La personne blessée peut se montrer très dépendante vis-à-vis de son partenaire et manquer d'autonomie, elle peut également se montrer très exigeante si elle estime avoir manqué de quelque chose pendant son enfance, ou au contraire elle peut être dans le sacrifice permanent et accepter l'inacceptable.
Une stratégie de défense qui consistera à répéter le même schéma : ces personnes préfèrent prendre les devants, couper court à leur histoire et se saboter pour ne pas revivre un potentiel abandon, afin d'éviter de souffrir. Cet état est guidé par une peur intérieure inconsciente, celle que l'autre puisse les quitter, menant un à une souffrance profonde et récurrente. La seule solution étant de briser ce cycle infernal et d'apaiser la douleur.
Ces personnes peuvent donc souffrir de dépendance affective et voici un aperçu des symptômes :
- Jalousie excessive,
- Incapacité à prendre des décisions seul,
- Manque d'estime de soi.
Les effets au travail :
La blessure d'abandon peut également avoir des effets sur la vie professionnelle.
Elle peut se traduire par :
- un manque de confiance en soi,
- un manque de confiance envers les autres,
- la crainte permanente de décevoir, de ne pas être à la hauteur et de se faire, à terme, licencier et donc abandonné encore une fois,
La personne pourra adopter le profil de l'individu aimable en toutes circonstances pour se sentir reconnue et appréciée à sa juste valeur, mais sa soif de reconnaissance ne sera jamais complètement assouvie.
Comment guérir de la blessure d'abandon ?
La première étape est de comprendre et de prendre conscience de cette blessure, être à l'écoute de ses ressentis et pouvoir poser des mots sur ses ressentis et ses émotions, d'être à l'écoute de soi-même.
L'hypnothérapie va permettre de mettre au grand jour les croyances "limitantes" et "handicapantes" et aider à guérir de cette blessure profonde. Tout en travaillant sur les symptômes comme la jalousie, l'estime de soi...
L'hypnose est l'outil qui va servir à trouver ce qu'on n'a pas digéré dans le passé, ce qui a été douloureux ou trop longtemps enfoui, de briser les mécanismes, les schémas et les fausses croyances construites durant l'enfance.
La guérison est donc possible avec l'hypnose thérapeutique
Hypnothérapie et blessure de rejet
Vous l’avez peut-être déjà expérimenté : la simple évocation du rejet peut éveiller en nous une émotion violente , un malaise que nous ne nous expliquons pas toujours. Si la blessure de rejet nous touche tant, c'est que de toutes les blessures relationnelles, elle est la plus insupportable et la plus violente. Nous confondons parfois le rejet et l'abandon. Certes, être abandonné implique que l'autre, quel qu'il soit, quitte notre existence, mais ce départ peut-être lié à des causes extérieures. Le rejet lui, est beaucoup plus grave car il fait naître une blessure narcissique qui touche à notre existence même, à notre place. L'autre nous repousse et cela nous fait penser que nous n'avons pas de valeur. Le rejet est toujours une négation de l'être, il remet en cause qui nous sommes.
Qu'est-ce que la blessure de rejet ?
La blessure de rejet est une blessure émotionnelle qui a été popularisée par le livre "Les cinq blessures qui vous empêchent d'être soi-même", écrit par Lise Bourbeau. Selon l'auteure, spécialiste du développement personnel, la blessure de rejet est "relative au sentiment (fondé ou imaginaire) d'avoir été repoussé et non désiré par l'autre". Ce sentiment peut être plus ou moins fort en fonction de son âge, de sa structure de personnalité et du contexte.
Il s'agit souvent d'une blessure refoulée et donc inconsciente qui se réactive dans le présent, en écho avec le passé. La personne qui souffre de cette blessure peut avoir l'impression de vivre des situations de rejet à répétition dans sa vie quotidienne. Et comme de nombreuses blessures émotionnelles, la blessure de rejet est souvent peu identifiée ou sous-estimée par la personne qui en souffre.
La blessure de rejet est souvent en lien avec les stades de développement de l'enfance, parce que c'est à ce moment-là qu'on va acquérir l'estime de soi et qu'on va être baigné dans un environnement social. Concrètement, cette blessure a souvent un lien avec l'angoisse de séparation, quand l'enfant prend conscience que lui et sa mère ne font pas qu'un. Cela peut aussi être lié au vécu de l'adolescence. Autrement dit, on a tous été plus ou moins blessés dans notre enfance, mais certains d'entre nous ont réussi à complètement "effacer" ou refouler cette blessure car elle n'a pas été très impactante, tandis que d'autres ne sont pas parvenus à la cicatriser.
La blessure de rejet est notamment renforcée par :
Le degré de sensibilité : Les personnes hypersensibles sont plus susceptibles de ressentir un sentiment de rejet.
La récurrence du sentiment de rejet, autrement dit, plus l'impression de rejet est répétitive, plus la blessure prédomine.
Une situation de violence, de négligence ou de maltraitance, particulièrement si elle a été vécue pendant l'enfance.
Le degré d'affectivité avec la personne responsable du rejet. "Il est évident que le rejet sera moins bien accepté s'il a été infligé par une personne qui représente une figure d'attachement ou de référence (la mère, le père, un ami très proche...). Un rejet subi par un parent blesse plus qu'un rejet subi par un inconnu dans la rue par exemple.
Quel masque pour la blessure de rejet ?
La personne qui souffre de cette blessure va être dans une peur constante du rejet de l'autre et ce, dans différents contextes de sa vie : avec ses amis, en amour, avec sa famille, dans le domaine professionnel, dans ses loisirs, en société... Le comportement-type d'une personne qui souffre de la blessure de rejet est le suivant :
- Pour se protèger les personnes vont porter "masque du fuyant". La personne préfère fuir ou se désinvestir plutôt que de risquer de subir un rejet et/ou qu'on puisse ne pas l'apprécier, l'aimer dans son ensemble. Et comme elle n'arrive pas à s'investir, à être authentique ou à créer du lien, par peur de l'échec ou du rejet, elle est là sans être là, comme si elle était quasiment transparente.
- A une mauvaise estime d'elle-même avec une remise en cause d'elle même en permanence.
- A le sentiment d'être toujours "attaqué" dans ses gestes ou ses paroles.
- A l'impression d'être facilement déstabilisé lorsque les choses ne vont pas dans son sens, ce qui peut entraîner un trouble d'anxiété généralisé.
- Pense et croit n'être jamais apprécié ou aimé sincèrement.
- Porte des actes d'auto-sabotage, à cause d'une forte anticipation du risque de rejet.
- A une angoisse permanente de l'abandon et peur constante de décevoir et de perdre l'amour de l'autre.
- Est en recherche d'une forme de perfection absolue (chez elle et chez les autres), ce qui alimente sa blessure car en ne réussissant pas à être parfaite, elle a de vraies raisons de penser qu'elle ne vaut pas grand-chose.
- Peut en faire trop, face aux autres, pour correspondre à leurs attentes et ne pas montrer son vrai visage, de peur d'être rejeté.
Comment guérir sa blessure de rejet ?
- En prendre conscience pour lever le mécanisme de défense, de déni et de refoulement de la blessure. Pour cela, il faut en parler et l'hypnothérapie est un bon moyen pour activer cette prise de conscience. L'anamnèse est orientée dans ce sens afin de connaître la vie de la personne par tranche d'âge.
Grâce à l'hypnothérapie nous allons faire un travail d'introspection afin de comprendre l'origine de cette blessure, en accueillant toutes les émotions.
Il est intéressant parallèlement de procéder à un travail d'écriture sur son histoire de vie (son enfance, son rapport à la famille, au sexe opposé...) et essayer de créer des liens entre sa blessure et les événements ou les relations vécus pour identifier les types de blessures, les causes, les contextes, les auteurs, les victimes...Même si le travail en hypnose va grandement faciliter le souvenir de ces scènes.
Hypnose périnatale
L'hypnose périnatale reprend les outils de l'hypnose Ericksonienne et permet d'accompagner les futures mamans qui souhaitent améliorer leur confort durant la grossesse et favoriser ainsi un accouchement épanouissant. Nous utilisons l'hypnose afin de lever les blocages inconscients et apporter une amélioration progressive, notamment en renforçant la communication avec l'embryon et en travaillant sur le lien d'attachement.
L'hypnose permet d'accompagner la future maman et favoriser l'atténuation des inconforts physique liés à la grossesse, combattre les nausées, orienter vers un régime de vie approprié et sain, augmenter la confiance en ses capacités de future maman, amener la diminution du niveau de stress, surmonter la peur de l'accouchement, favoriser l'accouchement dans le calme, surmonter la dépression post-partum, faire le deuil de la maternité, faire le deuil périnatal.
L'hypnose intervient également avant la grossesse en favorisant les chances de concevoir par la diminution du stress et en encourageant l'augmentation de la fertilité.
Il n'est pas rare qu'un traumatisme puisse être à l'origine d'un blocage et de l'impossibilité de tomber enceinte. Un travail en hypnose sur la vie passée est recommandée afin d'éliminer tout blocage psychique et inconscient lorsque tout problème physique est écarté.
Dans le cas d'un problème physique avéré cliniquement empêchant de tomber enceinte, il est possible de faire son deuil de la maternité, afin de se reconnecter avec soi, pour son épanouissement personnel futur et permettre l'acceptation.
La pratique de l'hypnose permet à la femme enceinte de mieux gérer les petits maux de la grossesse qui parfois gâchent son quotidien comme:
- Arrêter de fumer : pour certaines femmes fumeuses, la grossesse est l'occasion d'arrêter la cigarette et l'hypnose peut aider dans ce cas à passer le cap.
- Se relaxer: L'hypnose va permettre à la femme enceinte de prendre du recul et l'inviter à un moment de détente.
- Travailler sur les insomnies. Retrouver un sommeil réparateur, profond et ininterrompu.
- Diminuer les nausées, la fatigue et dés le premier mois de grossesse permettre une visualisation et amélioration positive de son état.
- Améliorer la confiance en soi, lutter contrer les peurs ou phobies.
- Renforcer le lien mère - enfant
- Travailler sur les douleurs.
- Travailler sur les troubles du comportement alimentaire.
L'hypnose périnatale est une préparation mentale à la naissance et améliore grandement le confort pendant la grossesse.
Existe t'il des contre-indications à l'hynose ?
Il n'existe pas de contre indication à la pratique de l'hypnose pour les futures mamans, néanmoins elle n'est pas recommandée sur les personnes souffrants de pathologies psychiatrique comme la schizophrénie et déconseillée sur les personnes souffrant d'épilepsie.
Un mot sur l'hypnose à destination des enfants - pedohypnose ?
L'hypnose accompagne les enfants dans la gestion de troubles physiques, du sommeil, d'une séparation... Une seule obligation: le consentement de l'enfant.
Les enfants sont très réceptifs à l'hypnose. Pour en savoir plus, cliquez ici.